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Évaluation des risques liés à la mise en oeuvre de la Feuille de Route

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Évaluation des risques liés à la mise en oeuvre de la Feuille de Route

Dans le cadre de la Feuille de Route pour la facilitation des échanges, le risque s’entend comme une menace incertaine qui, si elle advient à se produ

Dans le cadre de la Feuille de Route pour la facilitation des échanges, le risque s’entend comme une menace incertaine qui, si elle advient à se produire, pourrait avoir un impact négatif sur la réalisation de l’objectif ou de l’action. Les risques peuvent être généraux ou spécifiques.

RISQUES GÉNÉRAUX

Dans un sondage lancé par la CNUCED en janvier 2018, les acteurs clés de la facilitation des échanges au Cameroun ont exprimé leur opinion sur les principaux risques généraux liés à la mise en œuvre de la Feuille de Route pour la Facilitation des Échanges du Cameroun. Les résultats montrent que la résistance au changement, le soutien politique, la stabilité, le manque de ressources financières et humaines et la sensibilisation sur l’importance de la facilitation des échanges, constituent les principaux risques. Ces risques généraux sont présentés dans le tableau ci-après :

RISQUES SPÉCIFIQUES

Les risques spécifiques sont ceux liés à chaque action. Une liste non exhaustive des risques reliés à chaque action est développée dans le tableau ci-après :

Des stratégies de gestion des risques identifiés seront élaborées et introduites dans les différents documents de projet relatifs à chaque activité.

RISQUES SÉCURITAIRES ET CRISES POLITIQUES

Au-delà des risques susmentionnés, deux risques majeurs pourraient obérer la mise en œuvre optimale de la Feuille de Route, à savoir : les risques sécuritaires et les risques politiques.

En effet, la situation sécuritaire et les fréquentes crises politiques dans la sous-région pourraient ainsi aggraver les impacts subis par le commerce agricole en augmentant les pertes, les risques que les usagers/commerçants/transporteurs doivent prendre et l’informalité. A titre d’illustration, la situation sécuritaire dans la partie Nord du Cameroun, induite par le phénomène Boko Haram a, à une certaine période réduit les flux commerciaux entre le Cameroun et le Nigéria, ainsi que le transport du bétail du Tchad vers le Nigéria.

De plus, le corridor Douala-N’djaména a également été affecté et perturbé par les risques d’attaques sur le dernier tronçon entre Mora et Kousséri. Ce qui a conduit à rediriger le trafic vers Touboro dans le Sud du Tchad. Le nombre d’incidents transfrontaliers de vol de bétail au Cameroun a également augmenté tant du côté Nigérian que du côté Tchadien, limitant les transactions frontalières habituelles et faisant momentanément fluctuer les coûts du bétail.

La situation sécuritaire dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a également eu un impact sur l’activité économique en direction ou en provenance du Nigéria. La crise a ainsi affecté le commerce intérieur et le commerce avec le Nigéria : les commerçants nigérians doivent passer par ces régions pour parvenir aux bassins de production dans la région occidentale et au-delà alors que les commerçants nationaux sont souvent rebutés par les
contrôles accrus de la police et de l’armée.

Il en est de même de la situation sécuritaire en République Centrafricaine qui affecte considérablement les délais et les coûts de passage des marchandises à destination de ce pays sans littoral. Cette situation du reste parfois incontrôlable affecte souvent la nature des cargaisons en transit pour ce pays avec les longues files d’attente du côté de la frontière
camerounaise et l’impératif des surcoûts liés aux convois sécurisés dédiés.

Dans cet ordre d’idées, la fermeture par moment de la frontière entre le Cameroun et la Guinée Équatoriale, illustration d’une crise politique affectant le commerce transfrontalier et le commerce agricole, a souvent des conséquences sur la réorientation du commerce transfrontalier sur les itinéraires ruraux non officiels. Ce qui se traduit souvent par la
fragmentation des chargements de grands camions en petits lots transportés par des « pousseurs » sur les pistes clandestines dans les forêts traversant les frontières avec un coût additionnel de transport évalué à environ 20.000 F CFA (18 dollars US) en 2017 par transaction.

Malgré les dispositifs de facilitation adéquats mis en place, il est indéniable que ces deux risques impactent fortement la facilitation des échanges. Ils posent d’ailleurs la problématique lancinante de la nécessaire conciliation entre les impératifs de sécurité et la facilitation des échanges. Malheureusement, aucune étude n’a encore été réalisée sur ce segment pour permettre d’en apprécier l’impact réel.

RISQUES SANITAIRES

A l’image des crises sécuritaires et politiques, les crises sanitaires occasionnées par les pandémies et les épidémies peuvent aussi constituer des facteurs perturbateurs majeurs de la chaîne logistique des transports et du commerce et impacter significativement le commerce international.

L’impact de la crise sanitaire du coronavirus (COVID-19) que traverse actuellement la planète sur l’économie mondiale illustre clairement cette situation. Les mesures de protection prises à travers le monde afin de limiter la propagation du virus ont entrainé un ralentissement considérable aussi bien des activités de production et de distribution que des opérations logistiques qui entourent ces activités.

Les diverses mesures de restrictions commerciales, de réaménagement des temps de travail des acteurs de la logistique et de renforcement des contrôles aux frontières consécutives aux plans de ripostes contre le COVID-19, ont constitué un frein majeur à la fluidité des opérations logistiques transfrontalières et à la continuité des approvisionnements des biens et services.

Cette situation est donc susceptible d’impacter sérieusement la mise en œuvre des mesures de facilitation prévues dans la Feuille de Route.

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